Renault parie sur les start ups pour les futurs services connectés

La marque au losange s'est associée avec le Paris Region Lab (une association favorisant l'innovation, avec le concours de la Ville de Paris et la région), afin de créer l’incubateur. C'est une structure qui permet d'amorcer l'activité de start ups prometteuses.
Ainsi, cinq jeunes entreprises innovantes ont remporté l’appel à candidatures lancé en début d’année par les deux partenaires et ont séduit par leurs services innovants dans le domaine des services connectés et des technologies de l’information et de la communication pour la mobilité.

Apila est une application mobile communautaire et en temps réel pour trouver des places de stationnement dans la rue.
Tekepark permet de payer le stationnement par mobile et à la minute près.
Socloz permet en 2 clics de trouver les magasins proches de vous et disposant des produits que vous recherchez. Le nom est dérivé de "so close" en anglais (tellement proche).
Mobiquithings est un Operateur Réseau Telecom Mobile Virtuel qui a pour objectif de devenir l’acteur de référence pour la communication « Machine to Machine » à travers l’Europe.
I-Dispo est une plateforme de prise de rendez-vous via tout type de support (internet, mobile, SMS, vocal) pour par exemple réserver une table dans un restaurant, ou planifier le jour du contrôle technique de sa voiture…
Ces partenaires vont rejoindre la tablette R-Link et ses services connectés que Renault va proposer sur la Clio 4, puis sur la Zoé.

Alpha City : la solution intégrée d'auto partage pour entreprises

Inauguré il y a deux ans avec Accenture, ce nouveau mode d'utilisation de l'automobile entre dans une nouvelle phase. Il est désormais 100 % intégré avec un système électronique installé en première monte. La filiale de BMW, Alphabet, est la première à proposer une telle offre. Si son principe est simple, donner aux collaborateurs la possibilité de partager des véhicules pour leurs déplacements professionnels et personnel, cette solution est unique en matière de mobilité d’entreprise. Depuis un PC, en quelques clics, les collaborateurs peuvent choisir et réserver le véhicule qu’ils souhaitent utiliser, pour la durée de leur choix.



Le conducteur accède sans clé au véhicule à l’aide d’un badge personnel. Chaque voiture AlphaCity est équipée d’un ordinateur de bord, d’utilisation très intuitive. Une fois installé, le conducteur valide son identification et l’état général de la voiture (propreté, carrosserie). Il est alors prêt à partir. Pour faciliter l’appropriation de cette solution par ses clients, Alphabet leur propose une personnalisation de leur interface de réservation en ligne.
AlphaCity se substitue ainsi à l’utilisation de taxis pour les courts trajets, à des jours de location courte durée ou au remboursement d’indemnités kilométriques pour des besoins ponctuels de déplacements. Ce dispositif permet donc de réduire le coût global de mobilité des collaborateurs.

Skobbler : la navigation hybride et OpenStreetMap sur iPhone

A l'heure de la navigation connectée, beaucoup de systèmes GPS sont aujourd'hui hybrides. Ils ont à la fois un contenu "en dur" avec la carte et une ouverture sur l'extérieur avec des services "on line". La navigation hybride sur smartphone avait été inventée en France dès 2008 par Webraska (passé depuis dans l'escarcelle de Mastenaut). Alors, en quoi l'arrivée de Skobbler chez nous constitue-t-elle une nouveauté ? Cette application pour iPhone et iPad, qui est depuis des années numéro 1 en Allemagne (son pays d'origine) et en Angleterre, avec 2,5 millions d'utilisateurs, fait la synthèse de tout ce qui se fait de mieux (recherche locale, alerte de zones dangereuses, réseaux sociaux). L'un de ses points forts est surtout sa carte communautaire, basée sur OpenStreetMap.



Ce projet international avait été fondé en 2004 dans le but de créer une carte libre du monde où sont collectées des données sur les routes, voies ferrées, les rivières, les forêts, les bâtiments et bien plus encore… C'est un véritable wikipedia des cartes ! 600 000 personnes ont contribué à faire cette carte gratuite, à la fois plus riche et plus créative. Il y a apparemment pas mal d'erreurs, mais communauté oblige, les défauts peuvent être remontés. Skobbler est a priori le seul acteur du marché à se baser sur ce format de cartes pour développer ses applications.


Concrètement, une fois que l'application GPS Navigation 2 est téléchargée (1,59 € le prix de base), l’utilisateur peut accéder librement à toutes les fonctionnalités de navigation online de l’appli et ainsi à toutes les cartes du monde. Mais, il est possible aussi d'utiliser l’appli offline et d’éviter les problèmes liés à la perte de connexion dans les endroits où le réseau est faible. Skobbler permet aussi de naviguer dans un pays étranger sans avoir à payer les frais d'itinérance. Dans ce cas, il suffit d’acheter les cartes dont on a besoin (2,99 euros pour un pays, 5,99 euros pour un continent et 9,99 euros pour le monde). Une fois achetée, la carte peut être désistallée (pour récupérer de la mémoire) et réinstallée sans limite et sans coût supplémentaire, à la convenance de l’utilisateur. C'est ce que Skobbler appelle ForeverMap. Les cartes renferment également une multitude de points d'intérêt avec des textes fournis par Wikipedia.


Un jeu est même prévu pour apprendre la géographie. GeoBrain se pratique sous la forme d'un quiz et propose 600 questions. Comme sur les cartes, il y a un lien avec les fiches Wikipedia et on peut télécharger aussi des visuels en haute définition.


Mais, voyons à présent les services de cette application de navigation hybride. La principale nouveauté est Sko-Pilot : un mode d’assistant d’aide à la conduite qui signale systématiquement en temps réel et quelque soit la position du conducteur, les zones de dangers (radars fixes, radars feux rouges, accidents, travaux et embouteillages). On trouve également des fonctions de recherche par catégorie ou locale proposant à l’utilisateur une large gamme de services pratiques sans avoir à saisir une destination (les meilleurs restaurants, hôtels et points d’intérêts à visiter). Pour l'anecdote, il est possible d'envoyer sa localisation par e-mail ou par Facebook. Conçue pour une compatibilité optimale avec l’écran Retina de l’iPhone 4 et l’ensemble des iPads 3G avec GPS intégré, l'appli est également simplifiée afin d’offrir une meilleure performance sur la route : le re-routage de l’utilisateur est calculé très rapidement à partir des directions alternatives et grâce aux cartes installées préalablement.
L’objectif de skobbler est d’acquérir et de construire une communauté d’utilisateurs fiables qui pourront, par la suite, signaler en temps réel les aléas de la route.

BeyondZero : les solutions de SKF pour réduire le CO2

En Touraine, le géant suédois SKF dispose d'un site spécialisé dans les roulements, les capteurs et les joints, qui travaille entre autres pour l'automobile et au niveau mondial. L'usine est à Saint-Cyr-sur-Loire et j'y ai été invité hier, pour une présentation de l'initiative Beyond Zero. La stratégie, initiée en 2006, consiste à développer des produits qui réduisent la consommation d'énergie (et dont le business va être multiplié par 4 d'ici 2016). Nous allons faire un petit tour d'horizon de ces produits, qui s'adressent aussi bien aux véhicules thermiques qu'aux hybrides et aux voitures électriques.


Dans une voiture moderne, on trouve 80 à 100 roulements. On les trouve au niveau des roues, de la transmission, de la direction, du moteur, de l'embrayage, de la suspension et des moteurs électriques. Par exemple, SKF fournit sur les systèmes Stop & Start le roulement de détection de position rotor. C'est une pièce essentielle dans les alterno-démarreurs de Valeo, qui contribuent à réduire la consommation de carburant et des émissions de CO2 jusqu'15 % en ville. Sur la base d'un kilométrage annuel de 14 500 km, cette solution représente une réduction annuelle de 75 kg de CO2.


Nous avons aussi appris hier que SKF travaille avec Bolloré. La célèbre Bluecar d'Autolib' utilise des roulements à billes en céramique et des capteurs, adaptés à la transmission électrique. Le groupe breton, qui se charge de l'intégration des composants, a appelé en direct l'équipementier. Par la suite, SKF a livré ses composants à Leroy Somer, qui fournit le moteur électrique de la Bluecar.



A propos de voitures électriques, SKF a développé une solution spécifique pour les constructeurs. Le roulement à billes eDrive a été développé à partir du roulement rigide à billes éco-énergétique de la gamme (et connu sous le nom d'E2). Il répond aux besoins spécifiques des moteurs électriques à densité de puissance élevée, destinés aux véhicules électriques et hybrides. Ce roulement à billes réduit les frottements (de 20 à 30 %) et favorise la dissipation de la chaleur, ce qui se traduit par une augmentation du rendement (+ 1 %) et des vitesses (+ 30 à 40 %) de fonctionnement des moteurs électriques.
Tous ces avantages combinés se traduisent par un allongement de la durée de service des véhicules électriques et hybrides.


Pour moi, l'information la plus intéressante est l'arrivée programmée des roulements dans les turbos. L'idée est de remplacer les paliers à huile par une pièce très petite (elle tient dans la main) et qui permet d'obtenir à la fois une réponse plus immédiate à l'accélération et de réduire les émissions de CO2 de 3 %. Elle est, de plus, idéale pour le démarrage à froid (réduisant au passage la pollution HC et CO) et compatible avec les systèmes Stop & Start. La solution, bien que plus chère, intéresse beaucoup les constructeurs, en particulier les allemands. Elle pourrait arriver sur le marché d'ici deux à trois ans sur des moteurs diesel. Des protos roulent déjà. La technique devrait d'ailleurs être étendue aux utilitaires et aux poids lourds. Songez que ce roulement tourne à... 250 000 tours/mn. Soit, 4000 tours par seconde.


De façon plus classique, SKF développe aussi des joints à faibles frottements pour moteurs. Ceux-ci sont réduits de 55%, ce qui - sur un moteur à essence - permet d'économiser 1 g de CO2 par kilomètre. Par ailleurs, l'équipementier fournit aussi des roulements de roues ultra légers. Utilisés sur un véhicule utilitaire léger, ils permettent de réduire les émissions de CO2 de 0,25 gramme par kilomètre. Soit, un gain potentiel de 3,6 kg par an.

Ford veut combattre les bouchons par l'automatisation

J'ai déjà eu l'occasion sur ce blog de parler de la vision de Ford de la mobilité connectée. Voici plus en détail l'une des technologies que la marque à l'ovale veut déployer pour fluidifier le trafic, entre 2017 et 2025.
Le système Traffic Jam Assist propose d'utiliser des capteurs radar et des caméras pour garder les distances avec les autres véhicules et piloter la direction. L'idée est d'automatiser la conduite dans les situations de trafic dense, avec une surveillance de la trajectoire à l'intérieur de la file.

Ford a calculé que si 25 % des véhicules étaient équipés, sur un axe donné, le gain serait de 37,5 % sur les temps de parcours et les bouchons diminués de 20 %. La technologie fonctionne dans un environnement où il n'y a ni piétons, ni cyclistes, et où les marquages au sol sont visibles. La plupart des technologies sont déjà disponibles, comme l'alerte de franchissement de ligne, le régulateur de vitesse intelligent et la boîte robotisée. Bien entendu, Ford prévoit que le conducteur puisse prendre la main sur le système Traffic Jam Assist en cas de besoin.

Ethernet se précise dans l'automobile

Cette semaine, Continental a organisé un "Technology Day" autour du réseau Ethernet dans ses locaux, en banlieue de Munich. La réunion était suivie notamment par BMW, Volkswagen, Jaguar, Land Rover, Bosch, NXP, ou encore Valeo. Par rapport à d'autres réseaux embarqués tels que le CAN, Flexray ou encore MOST (qui est plus axé sur le multimédia), le réseau Ethernet présente bien des avantages. Il garantit du haut débit (jusqu’à 100 Mb/s) et permet surtout de réduire les coûts de câblage. Le gain serait de 80 % au niveau du poids et de 30 % au niveau du coût pour le câblage. Le réseau Ethernet permet en effet de transmettre des données par une simple paire torsadée non blindée. Plus économique, ce procédé permet d’éviter les interférences au niveau de la compatibilité électro-magnétique.



Le réseau Ethernet semble idéal pour les applications faisant appel aux systèmes d’aide à la conduite, les fameux ADAS (Advanced Driving Assistance Systems). Par exemple, BMW veut utiliser cette solution pour l’aide au parking avec 4 caméras qui restituent une vue à 360 degrés autour du véhicule. Mais, le haut débit garanti par Ethernet permet aussi de supporter d’autres applications comme la détection de piétons par caméra, ainsi que la surveillance des limitations de vitesse (en se basant toujours sur un capteur vidéo). Poussée par un consortium en Allemagne, cette solution technique pourrait voir le jour dès 2013. A plus long terme, vers 2020, BMW imagine une intégration plus poussée d’Ethernet au niveau de l’architecture électrique et électronique.

Premier anniversaire pour CityZenCar, pionnier de la location entre particuliers

Avec 20 000 adhérents qui louent 4000 voitures dans 3000 communes, le pari de CityZenCar est d'ores et déjà réussi au bout d'un an. La structure montée par des anciens de Veolia fait mieux que Buzzcar (groupe Mobivia) avec ses 6000 adhérents et 1000 voitures. Ce n'est pas le seul acteur à promouvoir cette philosophie de consommation collaborative, loin de là. Mais, il est très actif et milite même avec d'autres start-up qui se lancent sur le partage dans d'autres univers tels que les appartements, les biens électroménagers, les vêtements, les repas et les services. C'est ainsi qu'est né le principe du COtuesday, un mardi par mois à Paris. Chaque acteur rencontre sa communauté pour recueillir les retours d’expérience sur l’utilisation du service.



En une année d'existence, CityzenCar n’a cessé d’innover pour proposer des services pour garantir aux adhérents la sécurité de leurs échanges. On peut citer entre autres : une assurance tous risques, une garantie Assistance 0 kilomètres 24h/24, une garantie Voiture de Secours (un véhicule de remplacement pour les propriétaires en cas de problème lors de la location) et une garantie MasterDiag (avec Euromaster pour un check up complet du véhicule).


Le succès repose avant tout sur la CityzenBox. Ce dispositif électronique embarqué, proposé de façon optionnelle aux propriétaires les plus actifs, évite la remise des clés. La CityzenBox a été développée par Normadic Solutions. Elle donne accès à un tableau de bord web de l'utilisation de votre voiture et à sa géolocalisation.
Par ailleurs, l’équipe de CityzenCar veille à la sécurité de tous en modérant chaque inscription (environ 10 % des inscriptions sont ainsi refusées) et la plateforme dispose d’un centre d’aide et de sécurité qui vit comme un véritable wiki entre les utilisateurs.

La France et la mobilité durable à l'heure de Rio + 20 (troisième partie)


Nous poursuivons le tour d'horizon des mesures prises par la France avec ce dernier volet. Pour arriver à une mobilité durable, il ne s'agit pas seulement d'agir sur le véhicule lui même, par des incitations fiscales ou des programmes de recherche, il faut avoir une approche globale sur les usages et sur l'urbanisme. L'Ademe encourage ainsi des opérations exemplaires d’aménagement durable de la ville, dans le cadre du programme « Eco-Cité, ville de demain ». Ces projets visent à développer des services à la mobilité et d'information, ou traitent de thématiques comme la voiture en ville, l'électromobilité, l'auto partage,ou encore le stationnement mutualisé. Ils concernent plusieurs villes françaises (Montpellier, Nice, Nantes, Grenoble, Toulouse et Lille). Un autre projet très prometteur, Optimod' à Lyon consiste à développer un système d'information multimodal pour aider l'usager urbain à mieux utiliser les moyens de transport en fonction de ses besoins.



Mais, le projet le plus emblématique est celui des fameuses ZAPA (Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air). Dans leur principe, elles s'inspirent des Low Emission Zones, un dispositif mis en œuvre dans plusieurs villes européennes depuis quelques années. On en dénombre 180 à ce jour. La Suède a été le premier pays européen à expérimenter ce schéma en 1996. D’autres pays européens ont ensuite suivi son exemple comme l’Allemagne et le Royaume-Uni depuis 2008. Les impacts sur la qualité de l’air ne sont pas identiques d’une zone à l’autre mais, dans tous les cas, des réductions sont observées sur les concentrations en particules fines et dioxyde d’azote. Les réductions d’émissions les plus importantes sont celles en particules, jusqu’à 40% en Suède contre 10 % pour le dioxyde d’azote. En outre, la mise en place de ces zones à faibles émissions encourage le développement de modes de transports multimodaux (transports alternatifs au fret, transports en commun, etc.)


En France, les ZAPA concerneront les communes ou groupements de communes de plus de 100 000 habitants où une mauvaise qualité de l’air est avérée. Elles s'inscrivent dans le cadre du Plan Particules et du Grenelle de l'Environnement, qui fixe un objectif de réduction de 30 % des particules fines dans l’air d’ici 2015. En clair, les ZAPA vont limiter la circulation des véhicules qui contribuent le plus à la pollution atmosphérique. Les règles ont été précisées en mai dernier, en notant de 1 à 5 étoiles les catégories de véhicules en fonction de leur âge et de l'énergie. Les villes candidates* doivent maintenant décider de quelle manière elles vont appliquer les ZAPA. A l'exception de Nice, qui vient d'y renoncer (de peur de pénaliser les utilisateurs de véhicules anciens), elles devraient débuter en 2013 et expérimenter une circulation limitée en centre ville pendant une durée de trois ans.
Précisons que les ZAPA seront élargies à toutes les sources de pollution atmosphérique, ce qui permettra de mettre en place des mesures d’amélioration du parc des appareils de chauffage au bois ou d’initier des actions concertées avec les industriels et le secteur agricole.

*Paris, Saint-Denis, Bordeaux, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand et Aix-en-Provence

La France et la mobilité durable à l'heure de Rio + 20 (seconde partie)


Après un état des lieux sur les émissions de CO2 en France et sur l'évolution du parc, voyons comment l'Ademe gère les projets liés à la voiture propre pour demain. D’importants moyens de recherche ont été mis en place depuis 2008. Ainsi, pas moins de 74 millions d'euros ont été consacrés au soutien de 18 projets de constructeurs ou d’équipementiers pour des véhicules électriques et hybrides rechargeables. La mise en place des Investissements d’Avenir en 2010 a amplifié les moyens de l’ADEME, avec un programme Véhicule du Futur bénéficiant d’une enveloppe de crédits de 950 millions d’euros.



L’agence accompagne ainsi les lauréats dans la concrétisation de leur projet d’innovation jusqu’à la phase de pré-industrialisation. Les appels à manifestation d'intérêt (véhicules décarbonés et expérimentations liées aux infrastructures de recharge VE-VHR) ont déjà permis de soutenir 8 projets pour une aide globale de 41,3 millions d’euros. Ces différents programmes de recherche ont d’ores et déjà eu des impacts positifs sur l’écosystème automobile, avec des partenariats.


A titre d'exemple, on peut ainsi citer les projets Forewheel (Michelin, CEA, MIA Electric, Orange), VELROUE (Renault, IFP, Michelin), LIM (Boxer Design, Peugeot Scooters, SAFT Batteries), VéLV (PSA Peugeot Citroën, Valéo, Leoni, Johnson Controls-SAFT, Michelin, Leroy Somer, GKN, IMS-Bordeaux), Quat’ode (Véléance, bureau d’études Car&D), ou encore S’PLR (XOR Motors, NAOS M2M, DRIVEMOTION).

Demain, nous parlerons du projet ZAPA qui est si controversé.

La France et la mobilité durable à l'heure de Rio +20

Alors que démarre aujourd'hui et pour trois jours à Rio la conférence des chefs d'Etat dans le cadre du sommet sur le développement durable, à l'initiative des Nations Unies, c'est l'occasion de faire un point sur la France et ses émissions de gaz à effet de serre. Actuellement, plus des trois quarts des Français vivent dans des villes ou à leur périphérie. Une situation qui complique l'équation pour atteindre les objectifs de réduction par 4 des émissions de CO2 d’ici 2050.



Autres données à intégrer : le secteur des transports est le premier émetteur de CO2, avec 34% des émissions. Il compte aussi pour 60 % des émissions de dioxyde d’azote et pour 40% en ce qui concerne les particules primaires en agglomération. La première priorité, pour arriver à la ville durable, consiste à réduire les émissions de gaz carbonique.
C'est tout l'enjeu du bonus-malus qui a été mis en place dans le cadre du Grenelle de l'Environnement et du "car labelling" de l'Ademe qui permet de choisir sa voiture en fonction du taux de CO2.


A ce propos, on peut rappeler que le palmarès 2012 a encore permis de noter une progression des constructeurs. Comme c'était déjà le cas en 2010 et 2011, les véhicules les plus sobres ont des émissions inférieures à 90 grammes de CO2/km. Pour les véhicules diesel, c'est comme d'habitude la Smart Fortwo qui arrive en tête avec 86 grammes de CO2/km. Pour les véhicules Essence, les hybrides arrivent toujours en tête, mais avec d'abord la Lexus CT 200h, avec 87 grammes de CO2/km, qui détrône les Toyota Auris et Prius (89 grammes de CO2/km).


La moyenne européenne des émissions de CO2 a baissé de 50 grammes de CO2/km en 16 ans, mais surtout de 30 grammes de CO2/km sur les 9 dernières années. Rien qu’en 2011, elle a diminué de 5 grammes de CO2/km, notamment en raison des objectifs réglementaires ambitieux fixés par l’Union Européenne. Avec 127 grammes de CO2/km en 2011, la France a déjà atteint l’objectif fixé à 2015 par l'Europe (130g de CO2/km).
Mais, l'hexagone, qui était il n'y a pas si longtemps sur le podium a rétrogradé à la 5ème place, derrière le Portugal, le Danemark, les Pays-Bas et l'Irlande.


En ce qui concerne les énergies alternatives, les ventes de véhicules hybrides ont connu une belle progression en 2011 (+ 38 %) et dépassent aujourd’hui les ventes de véhicules GPL (divisées par 6, notamment en raison de la suppression du bonus de 2000 €). Leur part était de 0,58 % l'an dernier et est passée à 1 % aujourd'hui, grâce au lancement des modèles hybrides diesel de PSA qui représentent plus de 40 % du marché. Les ventes de véhicules électriques ont quant à elles progressé fortement, en raison du lancement de nouveaux modèles. Le niveau des ventes 2011 (2630 VP) est ainsi le meilleur jamais enregistré. Mais, avec 0,12 % de part de marché, l'électrique est bien loin des objectifs ambitieux qui lui étaient assignés.

Demain, on parlera des projets liés au véhicule propre.

La vision pour 2020 du groupe CARS 21

Le groupe Cars 21 (Competitive Automotive Regulatory System for the 21st century) est un consortium formé de représentants des constructeurs, des autorités publiques et des associations, dont la vocation est de préparer l'industrie auto aux défis du XXIème siècle. Il faut quand même savoir que l'automobile pèse en Europe 12 millions d'emplois, 92 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 30 milliards d'investissement dans la R&D... Cars 21 s'est réuni récemment à Bruxelles pour présenter sa vision de l'automobile en 2020.




Sans surprise, le moteur à combustion interne restera dominant dans la perspective de 2020. Le groupe pense qu'il faudra préparer une infrastructure adaptée, afin de permettre l'arrivée sur le marché de véhicules à énergies alternatives (électricité, hydrogène, biocarburants, méthane, GPL et autres). C'est particulièrement vrai pour les véhicules électriques, qui deviendront à terme un choix valable pour le consommateur européen. Le groupe réclame une infrastructure publique de charge, accessible et dont les prises soient normalisées.


Les véhicules propres de demain seront non seulement déployés mais également produits en Europe avec un soutien communautaire pour la recherche et le développement. Cars 21 plaide pour une initiative majeure concernant les technologies de pointe (incluant, entre autres, l'électrification des moteurs à combustion, les véhicules hybrides et électriques, les piles à hydrogène et les systèmes électriques et électroniques). Cette aide serait complémentaire au soutien continu de la BEI (Banque Européenne d'Investissement) au secteur automobile ainsi qu'à l'infrastructure et aux services.


Autre demande forte : la réglementation pour la réduction des émissions de CO2 doit rester une priorité, sans cependant affecter la compétitivité de l'industrie automobile. Afin d'atteindre des objectifs ambitieux (95 g par km en 2020), le groupe CARS 21 souhaite qu'une véritable approche intégrée soit entièrement mise en œuvre. Les mesures à prendre devront tenir compte des soucis de rentabilité des constructeurs et du coût des nouveaux véhicules. Par ailleurs, un nouveau cycle d'essais pour mesurer la consommation de carburant et les émissions sera mis en oeuvre, plus proche des conditions de conduite réelles. Sinon, les objectifs pour les voitures et les utilitaires sont techniquement réalisables.


La sécurité routière sera encore améliorée, par des actions supplémentaires portant sur les véhicules, l'infrastructure et le comportement des conducteurs. Parmi les priorités figurent l'équipement des motos, les technologies de sécurité des nouveaux véhicules (en particulier électriques) et les technologies ayant une influence sur le comportement des conducteurs et le respect des règles de circulation (limiteurs de vitesse, systèmes ITS*, conduite écologique).

Cars 21, c'est terminé. Il cède la place à un nouveau groupe, Cars 2020 qui se réunira une fois par an pour faire le point sur l'avancée de tous ces projets. *Intelligent Transport Systems : transport intelligent

Où trouver une information fiable sur le véhicule électrique ?

Je suis effaré de voir que les blogs qui se sont créés autour du véhicule électrique gagnent en popularité (du moins selon le classement qu'établit e-Buzzing chaque mois) alors qu'ils ne font que relayer les rumeurs du web, avec un lot quotidien de perles (l'annonce de l'abandon des projets électriques chez Audi alors que la marque communique à mort sur sa nouvelle marque e tron, ou l'arrêt de ceux de BMW qui va ouvrir en juillet un store à Londres pour promouvoir la i3...) et les fautes d'orthographe en bonus. Ces blogs sont tenus par des non spécialistes (c'est leur droit, mais il faut le savoir), que les Internautes semblent considérer comme des observateurs avisés. Il me semblait pourtant que les journalistes, de par leur connaissance de l'automobile, leur expertise technique (pour certains) et leur longue expérience de la langue de bois, étaient les mieux placés pour distinguer le subtil de l'épais (dixit Hermès, pas la marque de sacs mais Hermès Trimesgiste). Mais, j'oubliais que nous sommes à l'ère du buzz et qu'il n'est plus nécessaire de penser.



Après ces propos aimables, si on parlait un peu de sites qui savent faire autre chose que de recopier les autres blogs et faire du journalisme à la Google ? Je voudrais saluer d'abord le site de l'Avem (http://www.avem.fr/), alias l'Association pour l'Avenir du Véhicule Electrique Méditerranéen qui fait un boulot très honnête. Je ne peux que citer également France Mobilité Electrique (http://www.france-mobilite-electrique.org/), le site de l'Avere France*, qui essaie de faire de l'évangélisation raisonnée et son pendant américain ETDA (http://www.electricdrive.org/). Plus journalistique, le site Moteur Nature (http://www.moteurnature.com/) n'est pas mal. Je m'en tiendrai là car d'autres sites, tels mes confrères de Cartech, sont plus généralistes. Je regrette également que d'autres blogs soient pris en otage par les marques (voir l'opération The Big Turn On de Nissan qui s'appuie sur des "influenceurs") et y perdent au passage leur crédibilité, quand ce ne sont pas les constructeurs eux mêmes (Renault avec Mobilité Durable) qui montent leur propre site pour communiquer sur l'électrique.


Et pour ceux qui ont encore du plaisir à lire des revues papier, je ne puis qu'encourager à découvrir la revue Voiture Ecologique animée par mon confrère Jean-Luc Moreau. On y trouve de vraies enquêtes, des essais vérité (et non militants), pas mal d'infos et quelques savoureuses anecdotes (le moteur de la Twizy est en fait issu des chariots élévateurs Manitou).
Bref, il vaut mieux lire de temps en temps des dossiers de fond solides et argumentés, plutôt que de la brévounette au km, sans saveur et surtout sans intérêt.

*auquel je participe, mais je l'avoue.

Le Mans 2012 : une course pour l'histoire ?

Aujourd'hui, il n'y aura pas de parade avec les véhicules du futur comme cela avait été le cas en 2010 et en 2011. Mais, il faut dire qu'au Mans, le sport automobile du futur, c'est maintenant ! L'Automobile Club de l'Ouest a en effet décidé d'inviter l'incroyable Nissan DeltaWing, au titre des projets innovants et qui participera à la course hors classement. Elle consomme deux fois moins, grâce à son architecture innovante et son moteur 1,6 L turbo à injection directe. Par ailleurs, les visiteurs pourront admirer dans l'enceinte du village la Green GT H2 à pile à combustible qui prendra le départ l'année prochaine. Bien sûr, tous les regards seront tournés vers le duel très prometteur entre Audi et Toyota qu'aurait pu arbitrer Peugeot s'il était venu. Il serait symbolique qu'une voiture hybride (diesel ou essence) remporte l'épreuve mancelle.

Mais déjà, l'ACO se tourne vers le futur. Il y aura pour la première fois une voiture électrique en piste en 2013 (rappelons que l'hydrogène permet de générer de l'électricité à bord, grâce à la pile à combustible par le principe de l'électrolyse inversée). Par ailleurs, le règlement de 2014 met encore plus l'accent sur l'énergie avec une proposition révolutionnaire : une allocation d'énergie par véhicule (avec une quantité limitée de carburant par tour). Le texte ouvre le voie à une réduction de la consommation qui peut atteindre plus de 30 %, prévoit un développement des systèmes de récupération d'énergie au freinage et l'ouverture à de nouvelles énergies (éthanol E20, électrique, hydrogène).

Diesel, CO2, prime à la casse : l’addition c’est maintenant

L’actualité de ces derniers jours m’amène à livrer ici un certain nombre de réflexions. Commençons par l’appel lancé par Carlos Tavares, le numéro 2 de Renault, pour rétablir une prime à la casse. Suite à cette annonce, le quotidien Les Echos titrait hier que l’Etat envisageait de venir en aide au secteur de l’automobile. Il ne s’agira probablement pas d’une « Hollandette », ce type de mesure ayant coûté un milliard d’euros aux finances publiques la dernière fois, mais d’un coup de pouce plus global qui pourrait intégrer la filière. Il est assez savoureux de voir Renault en appeler à l’aide de l’Etat, alors que ce constructeur produit moins de 20 % de ses voitures en France. Mais, si les constructeurs tricolores sont à la peine, en France comme en Europe, d’autres s’en sortent bien mieux, en particulier les allemands qui eux cartonnent. Et si la solution était avant tout de proposer une gamme cohérente et de ne pas se focaliser que sur les petites voitures ?



Malheureusement, les leçons de la crise n’ont rien donné. Aidés une première fois en 2008, les constructeurs français n’ont rien fait pour structurer leur outil industriel et revoir leur modèle économique en conséquence. Business as usual. Dans ces conditions, pourquoi instituer à nouveau une prime qui ne va pas soutenir la production en France, mais une nouvelle fois faire tourner des usines en Slovénie, en République Tchèque et en Roumanie ?

Cela nous amène au CO2. La France s’est gargarisée d’avoir instauré le bonus malus, suite au Grenelle de l’Environnement. Que n’a-t-on pas entendu à l’époque… Le bilan n’est pourtant pas si flatteur, même si la France a atteint dès 2011 l’objectif de 130 g de CO2 par km fixé pour 2015. Le dispositif a coûté 1,25 milliard d'euros de déficit cumulé entre 2008 et 2010. Mais surtout, cette mesure n’a pas du tout pris en compte l’aspect pollution. Et dire qu’on appelle ça le bonus écologique ! Le problème est que cela a contribué à mettre sur le marché encore plus de véhicules diesel, pas forcément avec un filtre à particules. Après, on s’étonne d’avoir des problèmes de qualité de l’air.


J’en viens à présent au diesel. Ainsi donc, l'information de la semaine est que ce type de motorisation est officiellement reconnu cancérogène, non pas par l'OMS comme cela a été dit mais par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) qui fait partie de l'OMS. Les scientifiques ont établi avec certitude que les particules entraînaient un risque de cancer du poumon. Cela concerne d'ailleurs aussi bien les voitures que les trains, les bateaux et les groupes électrogènes.
Mais, mon propos n'est pas de remettre en cause ces conclusions. Il est simplement de mettre les choses en perspective. La France et au sens large l'Europe paient une fiscalité qui a été par trop longtemps favorable à ce type de moteur et qui a conduit à une surreprésentation du diesel sur le marché. Les journalistes et les politiques n'ont sans doute pas joué leur rôle, lors des premiers soupçons sur les risques de cancer. D'un autre côté, il est tout aussi vrai que les technologies ont fait beaucoup de progrès et que le problème vient surtout d'un vieillissement du parc.
Faut-il pour autant instaurer une prime à la casse pour remplacer les vieux diesel par des plus récents et dotés d'un filtre à particules ? Ce serait une idée, mais je ne vois aucun constructeur s'y risquer.

BMW i dévoile son pack de services 360 Electric

Un an avant le lancement de son premier modèle électrique, la i3, BMW vient d'inaugurer à Londres le premier BMW i Store. Il se situe à Park Lane, où la marque allemande compte déjà un concessionnaire BMW et Mini. Ce show room ouvrira au public le 25 juillet. Ce premier store dédié aux véhicules électrifiés est l'occasion de présenter la stratégie de distribution. BMW i veut innover par son approche de la relation clientèle. En dehors des professionnels sélectionnés (10 % du réseau en 2013) et des show rooms, les ventes se feront aussi par Internet et par des équipes mobiles. Les clients pourront prendre rendez-vous pour des essais et se renseigner sur les produits, les financements et les services de façon personnalisée.



L'autre pilier de la démarche est le pack de services 360° Electric. Ce contrat, qui n'est pas sans rappeler la ZE Box chez Renault, permet d'apporter plus qu'un simple véhicule. La première phase concerne la recharge à domicile avec l'installation d'une wall box. Ce chargeur sécurisé permet de brancher son véhicule aussi simplement qu'un téléphone portable. Mais, BMW ira plus loin avec des applications pour smartphone pour gérer la charge, un accès garanti à des points de charge publics, la fourniture d'une électricité verte et l'assistance.


Avec son système de navigation perfectionné, la i3 sera en mesure de calculer des itinéraires en fonction de l'autonomie restante et pourra aussi indiquer les stations de recharge disponibles (qui pourront être réservées en ligne). Le GPS pourra également suggérer des solutions alternatives de mobilité, comme les transports en commun. La stratégie de BMW i s'appuiera aussi sur la location, à travers des canaux classiques (chez un professionnel pour une BMW thermique) ou par le biais du service DriveNow d'auto partage.
L'électro mobilité va contribuer à améliorer la relation client, avec des solutions flexibles pour s'adapter aux besoins des clients.

EuroNCAP met en avant le freinage automatique

Ce mercredi, le fameux organisme EuroNCAP célèbre ses 15 ans à Bruxelles et en profite pour donner un coup de projecteur sur les systèmes de freinage automatiques. Ce qu'on appelle aussi en Europe les AEB (Autonomous Emergency Braking systems), du nom de ces systèmes qui équipent déjà plusieurs modèles sur le marché. De tels dispositifs sont proposés par exemple chez Audi, BMW, Mercedes, mais aussi Ford, Honda, Infiniti, Jaguar, Land Rover, Mazda, Volkswagen et Volvo. Ils permettent de réduire de 27 % le risque d'accident. Les constructeurs français n'ont pas encore prévu ce type de freinage automatique. Mais les choses pourraient changer, car l'Europe pourrait imposer ce système vers 2015.

Voyons comment fonctionne ce type de systèmes chez Audi :

 

L'évènement organisé par EuroNCAP a pour vocation justement de militer en ce sens. Il prévoit une prise de parole de plusieurs experts, avec des représentants de la Commission, de l'ETSC (le conseil européen sur la sécurité routière), de l'industrie automobile (CLEPA, Ford), des automobilistes (ADAC pour l'Allemagne), ou encore des assurances (Thatcham).
Des démos sont prévues avec le concours de Jérome d'Ambrosio, pilote de F1 chez Lotus et ambassadeur pour la sécurité routière au sein de la FIA.
Pour sa part, EuroNCAP va intégrer les systèmes de freinage automatique dès 2014 dans son système de classement par étoiles.

Qualcomm veut pousser la recharge sans fil à domicile pour le véhicule électrique

Connue pour ses technologies sans fil, notamment dans la communication (réseaux 3 G) et la gestion de flottes (30 000 véhicules suivis à distance en Europe), la société américaine est également impliquée dans le secteur émergent de la voiture électrique depuis qu'elle a racheté l'anglais HaloIPT, spécialiste de l'induction. La structure reste basée au Royaume-Uni, où la technologie est par exemple testée au quotidien dans les rues de Londres. Les zones de recharge sont noyées dans les places de parking, dans les bureaux comme dans les centres commerciaux. Une cinquantaine de véhicules sont concernés par ce programme d'expérimentation, qui va durer jusqu'en 2014. Mais, le pari de Qualcomm est aussi de déployer des stations de chargement sans fil chez le particulier.



A condition d'avoir un pavillon, la solution WEVC (Wireless Electric Vehicle Charging) peut s'installer à domicile. Elle fait appel à une plaque de transfert placée sur le sol et à une plaque réceptrice située sous la voiture. La recharge se fait grâce à un champ électro-magnétique, engendré par l'alignement du véhicule au-dessus de la plaque. Des aimants envoient l'énergie (3,3 kW pour un petit véhicule) jusqu'à la batterie, avec une très grande efficacité.


L'intérêt de la solution Qualcomm Halo vient du fait que la recharge reste possible sans fil, même si le véhicule n'est pas parfaitement aligné au-dessus de la plaque. Une particularité unique sur le marché.


A plus long terme, Qualcomm souhaite pouvoir permettre de recharger en roulant pour éviter que les voitures électriques tombent en panne sur les grandes artères. Une grande idée qui permettrait de réduire la taille des batteries et de baisser le prix des voitures électriques. Mais, ça c'est une autre histoire.