BMW i3 : une électrique connectée

Pionnier de la voiture communicante, avec une stratégie ConnectedDrive que j’ai déjà largement évoqué sur ce blog, BMW a mis en place des services spécifiques à la mobilité électrique, à l'occasion du lancement de la i3. On retrouve comme sur les modèles thermiques une carte SIM qui donne accès à Internet et qui comprend également la conciergerie et l’appel d’urgence. La différence se matérialise d’abord au niveau du système de navigation.



Lorsque la destination sélectionnée dans le GPS se trouve en dehors du rayon d’action de la voiture, le système propose au conducteur de passer en mode ECO PRO ou ECO PRO+ et en calculant un itinéraire bis plus efficace. Mais, si une recharge s’avère indispensable, l’écran de la i3 va pouvoir indiquer où se trouvent les bornes disponibles aux alentours. Le système de navigation de la BMW i3 dispose aussi d’un Indicateur dynamique d’autonomie qui fournit au conducteur des informations particulièrement précises. Tous les facteurs influant sur l’autonomie sont pris en compte.
Dans les faits, le calcul de l’autonomie est effectué sur un serveur BMW, puis transmis au système de navigation via la carte SIM intégrée à la voiture. L’autonomie, représentée sous forme d’une carte dynamique sur le système de navigation, évolue en fonction de la charge de la batterie, du style de conduite, de la topographie et des conditions de circulation en temps réel.


En complément, le client dispose aussi de l’application BMW i Remote pour échanger à tout moment des informations avec sa voiture en passant par son smartphone. En plus de la fonction Send to Phone, qui indique le chemin du parking jusqu’à la destination finale (quand elle est en zone piétonne) ainsi que le chemin retour jusqu’à la voiture stationnée, l’offre BMW ConnectedDrive propose une navigation intermodale. Il devient ainsi possible (seulement dans les grandes villes) de prendre en compte les correspondances des transports publics dans le calcul des itinéraires. L’application met aussi à la disposition du conducteur les données de la voiture utiles pour planifier ses itinéraires sur son smartphone.


Lorsque la i3 est branchée sur une borne de recharge ou sur la Wallbox BMW i, la charge peut alors être gérée depuis le smartphone. Il en va de même de la gestion à distance du système de climatisation et de chauffage de la batterie haute tension. Le conducteur peut aussi transmettre des destinations de navigation dans la voiture à l’aide de son smartphone. Cette application lui indique en outre les bornes de recharge libres et occupées et lui permet de voir si elles se trouvent dans le rayon d’action actuel de sa voiture. Comme sur le système de navigation embarqué, l’écran du smartphone peut lui aussi afficher la carte dynamique d’autonomie.

La recharge et l’usage de la BMW i3 : une approche 360

Après un premier volet sur la conception du premier modèle électrique de grande série de la marque allemande, voici à présent quelques détails sur les différentes façons de recharger. Il est important de préciser que la voiture se contente d’une prise 220 volts. Selon la marque, les clients ne devraient recharger leur voiture que deux à trois fois par semaine. Mais, toute une stratégie de produits et de services, englobée sous le nom 360 ELECTRIC, permet de répondre aux besoins des clients. Les prestations vont de l’installation de la Wallbox BMW i dans le garage à la carte de recharge pour les bornes publiques, en passant par des services ConnectedDrive et une alimentation énergétique à partir de sources renouvelables.


Lors de la recharge, la batterie gère une puissance comprise entre 3 et 20 kW selon l’intensité et la tension du courant. Selon BMW i, il faut 8 h pour refaire le plein sur une prise classique à domicile et 6 h quand on utilise la Wallbox proposée en option. Ce chargeur mural utilise l’ampérage maximal disponible à domicile. Quand elle est branchée sur une borne publique de 50 kW, la i3 recharge en 30 mn l’équivalent de 80 % de sa batterie. Comme vous le savez, ce modèle est l’un des premiers à étrenner le mode Combo, soutenu notamment par les constructeurs allemands et concurrent de ChaDeMo.


La marque souhaite faciliter l’utilisation des bornes de l’infrastructure publique, en utilisant deux leviers. Le premier passe par la localisation des points de charge, grâce à la connectivité de la voiture. Le conducteur peut ainsi bénéficier de la liste des bornes disponibles en fonction de son heure d’arrivée, en lien avec le GPS (avec la durée de recharge nécessaire). La réservation en ligne est la prochaine étape. Le second est la carte ChargeNow qui permettra à terme de payer sa charge sur une borne publique avec un support unique en Europe et de recevoir une seule facture. Le service est déjà bien avancé en Allemagne, grâce à l’implication de BMW au sein du consortium Hubject, dont font partie Bosch, Daimler, EnBW, RWE et Siemens. En France, des contacts seront pris avec le GIREVE qui vient d’être officiellement créé. Quand les accords de roaming seront effectifs, l’accès aux bornes se fera par une application pour smartphone utilisant un code QR.


En cas de panne, le constructeur a prévu un système d’assistance. Les techniciens pourront recharger la batterie s’il s’agit d’une panne sèche et procéder à un diagnostic électronique pour rechercher les causes d’un dysfonctionnement.


Mais, ce n’est pas tout. L’offre 360 ELECTRIC propose également d’autres solutions de mobilité. Ainsi, les clients de la i3 pourront réserver ponctuellement un véhicule thermique ou hybride et avoir accès également au service d’autopartage DriveNow (disponible en Allemagne).

BMW i3 : née électrique de A à Z

Comme promis, je reviens donc sur la BMW i3 - qui a été révélée hier en première mondiale - pour vous donner quelques secrets sur sa conception. Le constructeur allemand a fait le choix de partir d'une feuille blanche plutôt que d'électrifier un modèle existant. C'est une première dans la catégorie Premium. Et le tour de force a été de faire concilier légèreté et sportivité, tout en préservant une autonomie raisonnable (de l'ordre de 160 km*).



La voiture mesure 3,99 m (la taille d'une Clio 3) et BMW i a fait le choix de ne proposer que 4 places au lieu de 5. Avec un poids à vide de 1 270 kg, elle est plus légère que la plupart des compactes, tout en offrant nettement plus d'espace à bord. Parcourant le 0 à 100 km/h en 7,2 secondes (dont le 0 à 60 km/h en 3,7 secondes), elle coiffe au poteau les modèles équivalents de dimensions et de puissance comparables. La i3 est née électrique mais conserve le plaisir de conduire inscrit dans l'ADN de BMW (ce qu'on espère pouvoir vérifier dans quelques mois).


Poussant la réflexion plus loin que Renault, BMW a souhaité réduire l’empreinte carbone dès le stade de la production. Ainsi, l’usine de Leipzig, où est fabriquée la i3, est alimentée à 100 % en énergie électrique par des éoliennes (au nombre de 4 et qui produisent 26 GWh par an). Celle de Moses Lake aux USA, qui produit le PFRC, tire son énergie de l’hydraulique. Sur l’ensemble de son cycle de vie, y compris la production et l’énergie consommée, l’écobilan de cette auto électrique est inférieur d’un tiers par rapport à un véhicule thermique à faible consommation (et même 50 % si l’i3 est alimentée en énergie verte).

Pour abaisser le poids, le constructeur a chassé les grammes à tous les niveaux. Ainsi, le choix s'est porté sur le PFRC, le plastique renforcé par fibre de carbone pour la cellule qui entoure l'habitacle (module Life). Il économise ainsi 200 kg. Plus classique, de l'aluminium entoure le coeur de la voiture, à savoir la plateforme eDrive (le moteur électrique, l’électronique de puissance et la batterie lithium-ion hautes performances).


Petite précision au passage : ces composants électriques sont développés avec l'aide de partenaires, mais fabriqués en interne par BMW. Ces années de gestation du Projet i ont servir à monter une filière localisée en Allemagne.


Si le PFRC et l'alu sont utilisés dans les liaisons au sol, et même pour les boulons et le support de l'essuie-glaces pour l'aluminium, BMW i a déployé du magnésium pour soutenir le tableau de bord et gagner du poids (20 % d'allègement avec moins de pièces).


Les portes sont aussi allégées et intègrent même dans leurs panneaux des matières premières renouvelables.


Un mot sur l'agilité de la i3. Elle est favorisée par la position centrale basse de la batterie, au même titre que la répartition des masses à 50/50 sur les essieux avant / arrière (en raison de la disposition de tous les composants dans le module Drive). Par ailleurs, son diamètre de braquage étonnamment court de 9,86 mètres seulement, associé à une direction qui ne nécessite que 2,5 tours de volant de butée à butée, lui permettra de se faufiler aisément dans le trafic urbain.



Les pneus de 19 pouces ont été spécialement conçus pour la i3. Grands, mais relativement peu larges, ils se distinguent par des qualités aérodynamiques et une résistance au roulement qui favorisent l'économie d'énergie, tout en garantissant une conduite dynamique.


Le moteur électrique synchrone à aimants permanents délivre une puissance de 170 ch (125 kW) et un couple maximal de 250 Newtons-mètres disponible dès les premiers tours de roues. Les motoristes ont agencé et combiné les composants qui participent au couple moteur de façon très spécifique, assurant ainsi un rendement exceptionnel et un champ électromagnétique stable (limitant les vibrations), même à vitesse élevée. Le moteur ne pèse que 50 kg et ne consomme que 0,13 kWh par km selon le cycle NEDC.


L'un des points forts est la puissance de la récupération d'énergie au freinage. Comme sur la Mini E, le conducteur peut freiner dans la plupart des cas sans à avoir à toucher la pédale de freins. Il se contente de lever le pied de l'accélérateur et d'anticiper ainsi sur le trafic. D'où cette sensation de « mono-pédale ». En mode récupération, la machine électrique injecte du courant dans la batterie lithium-ion et génère un freinage électrique que le conducteur peut contrôler avec précision. La puissance de récupération est asservie à la vitesse, si bien qu’à régime élevé, la voiture avance en « roue libre ». D'après BMW, l’exploitation intensive de cette forme de récupération d’énergie par le moteur se traduit par une augmentation de l’autonomie de 20 %. Mais, la pédale de frein fonctionne aussi.


A noter que le mode ECO PRO d'aide à la conduite bride les performances pour économiser de l'énergie, le mode ECO PRO+ apportant un tour de vis supplémentaire (vitesse limitée à 90 km/h). Ce qui permet de gagner 20 % sur l'autonomie.


La batterie est composé de huit modules, de 12 cellules chacun, qui produisent une tension nominale totale de 360 volts et mettent à disposition une énergie équivalant à environ 22 kilowattheures. Elle pèse 230 kg. BMW i garantit sa batterie pendant 8 ans ou 100 000 km.


A noter que la i3, bien que née électrique, propose en option un range extender. Cette fonction est assurée par un bicylindre essence de 650 cm³ de 34 ch (25 kW), logé directement à côté du moteur électrique au-dessus de l’essieu arrière et alimenté par un réservoir de 9 litres. Il s'agit du moteur du scooter 650 cm3 de BMW. D'un poids de 120 kg, il entraîne un générateur pour la production de courant et permet de porter l’autonomie maximale à environ 300 kilomètres, avec des rejets de CO2 limités à 13 g par km.


Comme sur la Zoé, on trouve à bord de la i3 une pompe à chaleur. Ce système permet de réduire de 30 % la consommation d’énergie par rapport à un système de climatisation classique. A noter que BMW utilise le fluide frigorigène pour refroidir la batterie. Le liquide peut aussi être chauffée via un échangeur thermique pour faciliter la montée en température et le démarrage, même par temps très froid.


Les autres plus de la i3. Catégorie Premium oblige, BMW doit aller plus loin dans l’équipement. C’est ainsi que la i3 peut recevoir en option un régulateur de vitesse actif ACC (qui offre en prime un mode de pilotage automatique dans les embouteillages), une caméra de recul et un système Park Assist qui gère automatiquement le stationnement. Elle a aussi des phares a LED intelligents.


BMW a egalement pensé au recyclage, celui des batteries évidemment, mais aussi celui du PFRC (pièces de carrosserie et autres composants), qui peut être réinjecté dans la chaîne de production ou valorisé d’une autre manière. A noter que le constructeur allemand a aussi souhaité une réparation aisée pour sa i3. Ainsi, des méthodes de réparation rapide ont été mises en place pour les dommages occasionnés à la carrosserie (pièces plastiques et PFRC). Les frais de remise en état après un accident sont comparables à ceux d’une Série 1.

Voici l'album photo de la i3 : http://s.joomeo.com/51f6df5682c68

Demain, nous parlerons de la recharge et des services qui vont accompagner le lancement de la i3.

*L’autonomie est de 130 à 160 km en mode confort. Elle peut atteindre 180 km quand on enclenche le mode ECO PRO et 200 km en mode ECO PRO+.

BMW : et un, et deux, i3... Zéro

C'est l'événement du jour et sans doute de l'été : BMW a procédé aujourd'hui à la présentation mondiale de la i3 : sa première voiture électrique* de grande série. Un événement à suivre sur le web**, en simultané depuis Londres, New York et Pékin. Je serai dans la capitale anglaise, aujourd'hui et demain pour vous faire vivre cet événement. Il s'agit d'un "reveal" en statique avec du beau monde, dont Ian Robertson (le patron des ventes et du marketing de BMW) et Benoît Jacob, le responsable français du design de la marque BMW i.



Voici donc les lignes définitives de la i3.

La première vidéo est en ligne sur la chaîne YouTube de BMW i :



Revivez ici le reveal en photos : http://s.joomeo.com/51f67942eb0ba

Pour ceux que ça intéresse, sur le site du Figaro, on peut lire un premier essai express de mon confrère Sylvain Reisser : http://www.lefigaro.fr/automobile/2013/07/16/30002-20130716ARTFIG00413-bmw-i3-premieres-impressions-de-conduite.php.


D'où vient le titre de mon article ? Simple. Au-delà de la présentation dans trois lieux (et surtout trois continents) différents, il faut rappeler que la i3 est l'aboutissement d'un projet mondial (Project i ou Mégacity), lancé dès 2007 pour arriver au zéro émission. La stratégie de BMW a été d'abord de tester la mobilité électrique avec la Mini E  puis de valider les composants et les conditions de charge avec l'Active E, tout en développant en parallèle ce premier modèle de grande série. Soit, au total 20 millions de km en électrique parcourus dans le monde entier et un retour d'expérience unique. Et vous savez quoi ? La i3 sera lancée en novembre, à la date prévue et sans problème technique. La qualité allemande, quoi...


On connaît d'ores et déjà son tarif, qui sera à partir de 27 990 € en France, bonus écologique déduit. La marque allemande a aussi prévu un mode de location à partir de 470 €/mois, entretien inclus et sans apport. Proposée avec un range extender en option (autonomie de 300 km, au lieu de 160), dont le prix sera de 4710 euros en France, la i3 s'accompagnera de services dédiés à l'électro-mobilité. BMW i a conçu une approche globale « 360 Electric » qui intègre la recharge à domicile, l'accès à des bornes publiques, l'assistance et des services de complément comme l'autopartage ou le prêt ponctuel de véhicules à moteur thermique pour les longs trajets.

Je vais revenir sur tous ces aspects, à commencer demain par les secrets de conception de la i3, moins lourde et plus performante qu'une Zoé.

*Il y avait déjà eu l'E1 et bien d'autres.
**http://www.live.bmwgroup.com/2013bmwi3/index.html ainsi que sur la chaîne YouTube de BMW i : http://www.youtube.com/user/BMWi/unveiling


Orange prépare la ville intelligente de demain

A travers sa branche Business Services, l'opérateur veut accompagner les villes à travers son programme Smart Cities, qui vise à proposer des services reposant sur l'échange de données. L'un des premiers objectifs est d'améliorer la mobilité et de rendre le trafic plus fluide en ville avec la voiture connectée. Orange travaille ainsi avec les acteurs du secteur automobile pour développer des services de divertissement ou de sécurité (appel d’urgence localisé) embarqués au sein même des véhicules. Le conducteur pourra bénéficier par exemple d'informations en temps réel sur les bouchons, ou encore de services de partage de véhicules.



Orange peut contribuer également à rendre le stationnement plus facile. L'opérateur a noué un partenariat avec Streetline*  pour déployer en France une solution qui permet aux automobilistes de connaître en temps réel la disponibilité de places et d’être guidés jusqu’à celles-ci.
Par ailleurs, en exploitant de façon statistique et anonyme les données issues de l’activité de son réseau mobile (Floating mobile data), Orange offre aujourd’hui aux villes et aux territoires une nouvelle source d’information sur le trafic routier. Il devient ainsi possible de développer des prévisions trafic précises et de les mettre ensuite à disposition des conducteurs.

*société américaine qui met en place des capteurs pour déterminer la présence de véhicules sur les places de parking.

Et parce qu'il existe une vie après la voiture, Orange s'intéresse à la billettique et l’information en temps réel pour les voyageurs.
Ainsi, ceux qui utilisent l'autocar pour aller au travail, comme en Loire Atlantique avec un service exploité par la société Keolis, bénéficieront à partir du 1er septembre d'un service performant de WiFi à bord reposant sur le réseau 4G d’Orange.
Pour sa part, la Compagnie des Transports Strasbourgeois (CTS) a choisi la solution de e-ticketing développée par l'opérateur. Ainsi, les usagers peuvent désormais souscrire au service, acheter un titre de transport et le valider à partir de leur smartphone NFC (Near Field Communication).
La connectivité permet aussi de découvrir autrement la ville. Bordeaux a ainsi choisi Orange pour développer la future application mobile « Bordeaux en poche », qui sera accessible depuis les téléphones mobiles NFC à la fin du premier trimestre 2014.

SOGRID : le smart grid testé à Toulouse

Dans le prolongement du compteur Linky, qui permet déjà de communiquer avec le réséau électrique, ERDF et STmicroelectronics pilotent depuis Toulouse un ambitieux programme visant à faire du smart grid une réalité à l'horizon 2015. Son nom : SOGRID (SO pour Sud Ouest et GRID pour le réseau électrique). C'est le fruit d'une collaboration entre 10 partenaires* privés et publics, soutenu par l’ADEME dans le cadre du programme d'investissements d’Avenir. Ce projet industriel vise à développer et tester une chaîne de communication utilisant les courants porteurs en ligne* de troisième génération sur la totalité du réseau de distribution électrique.
L'idée est de développer de nouveaux matériels intelligents, équipés d'une puce électronique qui permettra de gérer en temps réel le réseau en faisant communiquer les appareils et en intégrant les énergies d'origine renouvelable (éolien, photovoltaïque). Il sera ainsi possible d'accompagner les nouveaux usages, dont la voiture électrique qui pourra ainsi refaire le plein en dehors des heures de pointe. L'arrivée programme de 2 millions de véhicules 100 % électriques et hybrides rechargeables d'ici 2020 rend nécessaire l'apparition des smart grids.
A terme, SOGRID entend faire émerger un véritable standard international. Les ressources allouées à ce projet sont de 27 millions d'euros. Une expérimentation grandeur nature auprès de 1000 clients sera menée sur le territoire de Toulouse Métropole pour valider les performances du dispositif, en fin de projet et pendant une durée de 6 mois.

*ERDF, STMicroelectronics, Nexans, Sagemcom, Landis+Gyr, Capgemini, Trialog, LAN (laboratoire privé, filiale du groupe HF Company), Grenoble INP, l’École polytechnique (LIX).
**Le CPL, ou courant porteur en ligne, est le protocole de communication qui permettra de rendre le réseau intégralement intelligent grâce à la transmission de données numériques via le réseau électrique.

Renault et les start ups de la mobilité connectée : saison 2

Pour la seconde fois, Paris Incubateurs et Renault vont donner leur chance à 4 start ups innovantes, qui ont été sélectionnées pour faire partie de l’incubateur Mobilité Connectée. Cette structure permet aux jeunes pousses de valider leurs solutions techniques et de bénéficier de l'aide d'un constructeur qui met à disposition une plateforme de validation, du support technique, un retour d’expérience et des conseils concernant l’intégration d’applications au sein du véhicule connecté.
Les premiers lauréats ont vu leurs applications retenues au sein du R-Link Store, la boutique en ligne de la tablette tactile de Renault. Ce sera peut-être le cas de ces entreprises, qui ont été choisies en mai par un comité de sélection composé de Renault, Paris Incubateurs, la Ville de Paris, Oséo Ile-de-France, Moveo et un fonds d’investissement privé externe.

Voici donc les nouveaux pensionnaires :

Wayz-Up a pour ambition de faire connaître au covoiturage domicile-travail le même succès que pour le covoiturage du weekend. Grâce à une application mobile prenant en compte les contraintes des salariés, Wayz-Up leur permet de trouver leurs covoitureurs en 1 clic, de s’organiser dans la dernière demi-heure en cas d’horaires variables et de partager leurs frais. La traçabilité offerte par Wayz-Up permet aux entreprises de mesurer le covoiturage effectif et de rembourser une partie des frais à leurs salariés.

Clameurs est un nouveau média permettant d’associer un message audio à un lieu. Grâce à sa plateforme et sa carte sonore, Clameurs transforme le territoire en support de diffusion et place l’utilisateur en position de crieur public pouvant s’adresser au monde mais également l’écouter. Loin de la distance imposée par le texte, le message audio est vecteur d’émotions et de personnification.

Aerys est une start-up dédiée à la connectivité intelligente « universelle » dans le domaine de l’internet des objets. Elle développe et distribue des technologies et des applications innovantes fonctionnant en temps réel, à destination du web et des plateformes mobiles. Ces applications permettent notamment à leurs utilisateurs d’interagir de manière très simple, depuis leur support mobile, avec l’ensemble des objets connectés de leur environnement.

Zenpark déploie et exploite une solution technologique matérielle et logicielle qui optimise l’utilisation des places de parkings privés. Le service informe en temps réel les automobilistes de la disponibilité de ces places et leur donne accès à ces parkings partagés.

Voir le site : http://incubateurmobiliteconnectee.com/